FRANÇAIS 2601


La Folle de Maigret

Premier exercice, dictée, p. 7, premier paragraphe

Quelques commentaires sur la dictée : 

1. « elle s'assit » : conjugé à la troisième personne du singulier du
passé simple.

2. « une forte odeur » : l'accord de l'adjectif, « forte »
 avec le nom féminin, « odeur ».

3. « régnait » : s'accord avec le sujet à la troisième personne du
singulier, « une...odeur », conjugé à l'imparfait.

4. « venaient : s'accorde avec le sujet à la troisième personne du
pluriel, « les locaux », conjugé à l'imparfait.

5. « remis » : s'accorde avec le nom masculin pluriel, « les
locaux  ».

6. « gaie » est un adjectif qui qualifie le nom féminin,
« l'atmosphère ».


 La perspective du narrateur détermine, à un certain niveau, le temps
 employé dans le texte.

 1. La première personne (c'est à dire, le narrateur est un personnage dans
le roman et on emploie souvent le pronom de la première personne du
 singulier, « je ») :

 L'exemple le plus célèbre du français moderne est un roman d'Albert Camus,
« L'Étranger ». Il est écrit au présent.

2. La troisième personne (c'est à dire, le narrateur est une personne
 imaginaire, hors du texte qui décrit les personnages et les événements) :
 Normalement, les temps sont les temps du passé.

Souvent, le dialogue est au présent, et si les personnages racontent
une histoire dans ce dialogue, il est écrit au passé composé et non au
passé simple comme dans la narration..

A. Le temps grammatical de la narration au sens des événements
qui ont eu lieu = le passé simple s'emploie.

B. Le temps grammatical de la narration de la description =
 l'imparfait s'emploie.

Au début du roman, il y a de la description de l'agent Picot (p. 5) :
 « ...se tenait... » = l'imparfait.

On a aussi la description de la vieille femme et de ce qu'elle faisait
(p.7)
- « Elle s'assit » = passé simple.
- « Elle écrivait... », « elle soulignait... », « elle avait plus de...»,
 etc. = l'imparfait.

RÉSUMÉS, chapitre 1

 1. La dame au cabas :
 p. 5-6
Un résumé du début du roman :

La vieille femme passe au Quai des Orfèvres deux fois.  La première fois
elle ne fait rien, mais la deuxième fois elle confirme que cest le bureau
du commissaire Maigret, alors elle va le rendre visite.

2. L'appariteur reçoit la dame :

p. 6-7 Mme Antoine parle à l'agent de police et à l'appariteur (=
doorman).
Elle laisse un message qui est de « toute première importance » et elle
demande à l'apparitaire de livrer ce message en personne au commissaire
Maigret.

3. Le message :
Le contenu du message est important, et même « une question de vie et de
mort » (p. 8). Elle est extrêmement inquiète.

4. Entretien avec Lapointe :
Au début, Mme Antoine n'arrive pas à voir Maigret, mais Lapointe, un autre
agent de police, lui a parlé. Il a seulement 27 ans et Mme Antoine
l'appelle « un gamin » (p. 9).

Mme Antoine habite tout près du commisariat. Elle était rentrée chez
elle et elle a noté ses choses légèrement déplacées, cinq fois en deux
semaines.

On apprend aussi qu'elle a une nièce qu'elle voit rarement.

4. Les deux maris :
p. 14-5
Mme Antoine parle de ses deux maris (elle est maintenant veuve).

Son premier mari est mort d'une crise cardiaque à 45 ans (p. 14). Il
travaillait à l'hôtel de ville (= city hall) comme fonctionnaire.

«fonctionnaire » =  une personne qui travaille pour un niveau du gouvernement.
« My mother works for the government » = « Ma mère est fonctionnaire ».

Mme Antoine s'est remariée. Son deuxième mari était le premier vendeur
d'outils (des machines agricoles).  Il les vendaient dans un marché en
plein air, près de l'Hôtel de Ville.

N'oubliez pas que vous êtes toujours comme des policers à la recherche de
chaque petit détail (des indices). On sait qu'il y aura un crime et la grande
majorité des détails seront importants pour la suite.