Sebastian Castellio

Sébastien Castellion

Préface du Traité des hérétiques, 1554
Thème : contre l'intolérance.

Sites Internet utiles :

Sébastien Castellion (Wikipédia)

Sébastien Castellion (André Gounelle)

Carte de la Suisse Castellion est né dans un village à l'ouest de Genève, en France. Il a vécu à Lyon au sud ouest de Genève (pas indiqué sur la carte), à Strasbourg (Straßburg en allemand, à l'époque une ville germanophone, en haut de la carte, au centre), à Genève et à Bâle (Basel en allemand, ville germanophone à la frontière nord-ouest de la Suisse).

La ville de Genève à l'époque de Castellion

La ville de Genève aujourd'hui

La ville de Bâle à l'époque de Castellion

Le centre de Bâle

Castellion, Traité des hérétiques, texte intégral

Castellion, Traité des hérétiques, texte intégral, versions pdf et autres

Pierre A. Bailleux, Sébastien Castellion (1515 - 1563)

Ferdinand Buisson, SÉBASTIEN CASTELLION. Sa vie et son oeuvre (1515-1563). Étude sur les origines du protestantisme libéral français.Tome I

Ferdinand Buisson, SÉBASTIEN CASTELLION. Sa vie et son oeuvre (1515-1563). Étude sur les origines du protestantisme libéral français.Tome II

J. MacLean, Ritual and Toleration in Sixteenth Century Europe.

Humanisme de la Renaissance (Wikipédia).

La Réforme (Publius Historicus), avec des pages sur Luther, Calvin et l'humanisme.

NOTE IMPORTANTE : Parmi les questions suivantes, vous préparerez, après la discussion des textes dans le séminaire, de brèves réponses écrites pour celles qui sont marquées d'un astérisque. Ensuite vous les remettrez à votre professeur.

Questions préliminaires

1. Définissez le terme d' « hérétique ».

*2. Décrivez le contexte historique de cet essai. De quelle question de société s'agit-il ? Quelle thèse défend l'auteur ?

Exécution d'une hérétique au XVIe siècle.

La diffusion de la Réforme.

La Réforme protestante et sa diffusion.

Les princes de la Réforme, 1531-1535.

3. En quoi peut-on parler d'une double énonciation dans ce texte ? (Quels sont les deux destinataires ?)

L'allégorie du Prince (p. 111-112, trois premiers paragraphes)

1. Qu'est-ce qu'une « allégorie » ? En quoi une allégorie est-elle différente d'une simple métaphore ?
Voir la première section de la page Qu'est-ce qu'une allégorie ? (Lycée Émile Jacqmain, Bruxelles).

2. Dans cette allégorie, que représente le Prince ? Que représentent ses sujets ? Les débats sur le voyage du Prince ? Les violences faites « en ton nom et par ton commandement » ?

Portrait du duc Christophe de Wurtemberg.

Carte de Wurtemberg. Tubingue est au sud de Stuttgart, vers le centre de la carte. Castellion habitait à Bâle, en bas de la carte.

Tubingue (Tübingen en allemand).

L'argumentation (p. 112-117)

*3. On peut identifier dans cette préface sept arguments contre l'intolérance et en faveur de la tolérance religieuses. Repérez dans le texte chacun des arguments suivants. (Pour la réponse écrite, vous n'aurez qu'à citer les numéros des pages et des lignes)

(i) L'intolérance à l'égard des croyances ou des doctrines d'un individu ou d'un groupe n'est pas raisonnable parce que le Christ n'a pas commandé à ses disciples de croire certaines choses, mais des s'aimer mutuellement.

(ii) Une connaissance des doctrines chrétiennes n'est pas nécessaire au salut éternel d'un être humain (car ce sont les actes d'un individu, non ses connaissances, qui comptent pour le salut).

(iii) Il ne faut pas violer la conscience d'une autre personne.

(iv) L'intolérance est contraire à l'exemple et au commandement du Christ, qui a toujours pardonné aux méchants.

(v) L'idée d' « hérétique » ne représente qu'une opinion subjective, et n'a aucun sens objectif.

(vi) La solidarité entre les hommes : les êtres humains dovient se soutenir mutuellement.

(vii) L'intolérance des chrétiens donne à l'Évangile une mauvaise réputation.

La conclusion (p. 117).

1. Quel effet est produit par le changement du destinataire dans l'énonciation de la conclusion ?

2. Commentez l'emploi des nombreuses interrogations dans la conclusion.

3. En quoi la phrase « Oh blasphèmes horribles ! » est-elle ironique dans une condamnation de l'intolérance religieuse ?