NOTICE

 

 

        Depuis la publication de nos premiers ouvrages en 1984, il a toujours été grandement fait usage de toutes sortes de tableaux, de diagrammes, de schémas, de "croix" et de "quartes" ; il en est de même ici et dans l’appendice de notre dernière conférence : « Le rythme, le style, le genre et le récit » [cf. Autres études sur ce même site]. De la même manière, toutes les triades de Peirce pourraient sans doute être réinterprétées, de façon non linéaire ou logique mais topologique, afin que les deux "troncs" (la secondéité et la tiercéité ou l'objet et l'interprétant) aient la même "souche" (la priméité ou le fondement); en outre, «l'inférence ampliative» (la synthèse ou l'hypothèse et l'induction ou l'abduction) n'est jamais à «l'inférence explicative» (l'analyse et la déduction) que ce que l'embrayage («endotopique») est au débrayage («exotopique»); ainsi l'ouvrage de Louis et Marie Francoeur [Grimoire de l'art, grammaire de l'être. Les Presses de l'Université Laval/Klincksieck. Sainte-Foy-Paris; 1993 (6 + 378 p.), plus particulièrement le chapitre 2 de la première partie : «Grimoire et grammaire», p. 79-123] devrait-il être relu... Le travail qui resterait à faire serait de concilier ou de réconcilier les schémas à deux termes, à trois termes et à quatre termes ou plus, afin de faire ressortir que le binarisme n’est pas un simple dualisme (de contraires). Il importerait enfin d’explorer et d’exploiter, d’éprouver et d’évaluer d’autres « couples » selon la distinction sans séparation de l’embrayage (à gauche) et du débrayage (à droite) :

 

cru / cuit

sale / propre

nu / vêtu

profane / sacré

impur / pur

privé / public

 

immoralité / moralité

illégalité / légalité

 

horizontalité / verticalité

dedans / dehors

fermé / ouvert

 

féminin / masculin

pluriel / singulier

 

« punctum » / « studium »

 

assertion / négation

10 août 2004