Il y aura donc dans ces analyses-ci davantage de
renvois d'un conte à l'autre, non pas surtout au niveau
de l'archi-texte et de l'intertexte, c'est-à-dire du
récit constitutionnel et du discours institutionnel de la
littérature, mais au niveau de l'archétexte, qui est
l'ensemble des marques ou des marqueurs de la parole et
donc l'ensemble des particules de la parole : la
signature de l'écriture et de la lecture. L'archétexte
(ou l'infratexte) est au texte ce que la
(pra)grammatique est à la grammaire et ce que la parole
est à la langue et au discours. Irréductible à un
registre de figures (rhétoriques ou poétiques), il est le
nom propre du style, du style de vie qui fait, non pas
que le style, c'est l'homme [Buffon], mais que l'homme,
c'est le style (de vie) [JML. Oeuvre de chair, p. 105-112]... Pour toutes les références [entre crochets], et
puisqu'il est totalement inutile et futile de lire ces
analyses sans avoir lu et relu le texte de Flaubert, le
lecteur se référera à l'édition de poche suivante des
Trois Contes; édition établie, introduction, notes,
bibliographie et chronologie par Pierre-Marc de Biasi :
Garnier-Flammarion (GF #452). Paris; 1986 (192 p.; Un
coeur simple : p. 43-78, La légende de saint Julien
l'Hospitalier : p. 79-108, Hérodias : p. 109-142].
Ponctuation et discursivisation : épitexte
Figurativisation, thématisation et narrativisation : phéno-texte
Axiologisation : géno-texte
Individualisation : archétexte